Alain BALLEREAU

Peintre | verdun sur garonne ; midi-pyrénées - languedoc-roussillon
Artiste contemporains

À propos

ALAIN BALLEREAU

Peintre

Né en 1956 à Paris, pratique la peinture depuis l'âge de 14 ans.

1972 - Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Art de Paris et obtention du diplôme en 1978.

1979 - Installation à Charenton-le-Pont ; durant sept ans, travail de dessinateur en entreprise de créations d’étalages de bijouterie. Parallèlement, la peinture et la participation à de nombreuses expositions collectives et salons parisiens, détermineront sa carrière artistique.

1986 - Déménagement à Nanterre-Ville et emploi de dessinateur maquettiste dans une agence de scénographie. La location d’un atelier permet la réalisation de plus grands formats et il prend le statut de peintre indépendant.

1991 - Déménagement dans le Tarn et Garonne avec sa compagne, conteuse et musicienne, à la recherche d’une vie plus paisible, plus proche de la nature.

1988-1994 - Une peinture gestuelle et graphique explore un monde de signes dans des gammes de gris colorés et de bruns.

2001 - Abandon de la toile sur châssis au profit de toiles libres, de draps de récupération où s’amoncellent dans une écriture jubilatoire des signes-objets qui envahissent l’espace avant d’être domptés dans des cases.

2004 - Séries de grands formats carrés, libres sur papier Kraft, sur lesquelles se développent les abstractions de strates géologiques, multicouches vibrantes, les damiers aux couleurs franches, lumineuses ou grinçantes et la série des troncs. Simultanément des silhouettes égarées apparaissent.

2010 - Retour à une abstraction gestuelle plus allusive en utilisant principalement le blanc, le noir et la couleur kraft. Lointains entre eau, ciel et terre, ombre et lumière, opacité et transparence. Plus récemment des météorites, des récifs, des îles désertes…

Expositions personnelles (depuis 1990)

2022 - Dérives en Rives (2004-2021), Abbaye de Flaran, Gers

2019 - Estivales Lagorre, Presbytère de Seix, Ariège

2018 - Galerie Philippe Paschos, Le Bascou, Pauilhac, Gers

Galerie D.X, Bordeaux

2017 - Galerie Aude Guirauden, Toulouse

2016 - Collège Joseph Rey, Cadours

2015 - Unfinished Stories, Galerie Véronique Wantz, Minneapolis (U.S.A)

Médiathèque de Fontenilles

2014 - Collégiale Sainte Croix, Loudun

2013 - Galerie Peyrou, Sarlat

2012 - ARAPL de Midi-Pyrénées, Toulouse

Chapelle des Pénitents Blancs, Gordes

2011 - Musée d'Art Moderne et Contemporain, Cordes sur Ciel

Le Sm'art, Aix en Provence

2010 - 349 Gallery, Beauzelle

2009 - Galerie l'Avatar, Montauban

Chez Jean Vidal, Saramon

2008 - Le Salon Reçoit, Toulouse

2007 - Le Carmel, Tarbes

Galerie Eric Lefebvre, Bordeaux

2006 - Galerie AC/APA/CPP, Bordeaux

2004 - Espace Croix-Baragnon, Toulouse

2002 - Entre-Temps... Centre Cegetel Service, Toulouse

Galerie l'Acadie, Cajarc

Espace Liberté, Crest

L'Art dans le Ruisseau, Conilhac-Corbières

2000 - Passerelle des Arts, Riguepeu

Justice de Paix, St Cyprien

2000/97/94 - Espace Eiffel-Branly, Mac 2000, Paris

2001/00/99 - Galerie Astarté, Paris

1999 - Galerie Brigitte Griffault, Montauban

1997 - Galerie Le Scribe, Montauban

Atelier Gustave, Paris

Galerie du Port, Crest

1996 - Galerie Les Lumières, Nanterre

Galerie Claudine Legrand, Paris

1995 - Afrikaans Baaz'Art, Montauban

1994 - Galerie Art 50, Paris

Galerie Espace Variétés, Saint-Gaudens

1993 - Galerie Kandler, Toulouse

1992 - Galerie Muscade, Paris

Mac 2000, Grand Palais, Paris

1991 - Mac 2000, Grand Palais, Paris

1990 - Espace Culturel Paul Ricard, Paris

Espace libre Montparnasse, Paris

Expositions collectives (depuis 1990)

2021 - Maison Gramont, Fanjeaux, Aude

Château de Lacapelle-Marival, Lot

2018- Galerie Philippe Paschos, Le Bascou, Pauilhac, Gers

2017- Veronique Wantz Gallery, Minneapolis, USA

2016 - Esprit de famille, Musée Ingres, Montauban

L'émergence des invisibles, Galerie D.X, Bordeaux

2015 - Galerie Ephémère, Toulouse

Présentation, représentations, L’Eclectique, Montauban

Arbore, Lieudit-Montiège, St Soulan, Gers

2014 - Des Collages, Musée d'Art Moderne et Contemporain, Cordes sur Ciel

2013 - Atelier Françoise Berthelot, Cahuzac sur Vère

Château du Cayrou, Puy l'Evêque

Empreintes et désir, Galerie D.X, Bordeaux

2012 - Collection GAUTIER & Co, Centre d’Art Albert Chanot, Clamart

Créateurs contemporains, Musée Ingres, Montauban

Galerie l'Acadie, Cajarc

Black is Beautiful, Maison de la Céramique, Giroussens

2010 - Galerie l'Avatar, Montauban

Galerie l'Acadie, Cajarc

Regards croisés, Galerie D.X, Bordeaux

2009 - J.C.Blais/C.Viallat/A.Ballereau/group show, Galerie D.X, Bordeaux

2006 - Art contemporain, Hôtel de ville, Le Bouscat

Passerelle des Arts, Lectoure

2003 - Détours'O3, Billère

Vœux d'Artistes, Toulouse, Paris, Lyon

2002 – Multiples, Espace Liberté, Crest

2001 - Etats d’âmes, Galerie Astarté, Paris

Espace Liberté, Crest

Prix du Conseil Régional, Diagonale des Arts, Cahors

L'art dans le ruisseau, Conilhac-Corbières

2000 - Atelier du Lavoir, Sarlat

Ancienne Justice de Paix, St Cyprien en Périgord

Galerie l'Acadie, Cajarc

1999 - Chapelle des Jésuites, Arles

Galerie Job'Art, Paris

Grands Formats, Ancien Collège, Montauban

1998 - Galerie Kandler, Château de Poudéous

Jeune peinture, jeune sculpture, Courbevoie

Travaux sur papier, Galerie Kandler, Toulouse

1997 - Galerie Brigitte Griffault, Montauban

Galerie Kandler, Toulouse

Galerie Kandler, Château de Poudéous, Verfeil

Musée Ingres, Montauban

Musique des Sphères, Théâtre de Montauban

1996 - Détours' 96, Billère et Auch

Salon d'Art Contemporain, Verdun sur Garonne

Théâtre de la Mer, Sète

Le temps, l'œuvre et l'instant, Galeries du Théâtre, St.Quentin-en-Yvelines

Galerie Le scribe, Montauban

1995 - Le Proche et le Lointain, Rencontres d'Art, Musée Ingres, Montauban

Musée des Beaux-Arts, Pau

1994 – Balthazar, Château de Tours,

L'Action Africaine, Les Commun'art, Montauban

1993 - Galerie Artgument, Montbazon

Galerie Askéo, Paris

Paris-Washington, Gare Montparnasse, Paris

1992 - Galerie Daphné Behm-Willamme, Chartres

MAC 2000, Grand Palais, Paris

Jeune Peinture, Grand Palais, Paris

Galerie Citadela, Prague

Galerie Wetherhold, Washington

Galerie Annie Mouilleron, Strasbourg

1991 - Grands et Jeunes d'Aujourd'hui, Grand Palais, Paris

Jeune Peinture, Grand Palais, Paris

Musée Municipal, Séoul

Salon d'Art Contemporain, Bagneux

Salon Jeune peinture, Jeune sculpture, Courbevoie

1990 - Jeune Peinture, Grand Palais, Paris

Salon de Novembre, Vitry

Abia 6, Bazar intercontinental des Arts, Paris

Collections publiques :

Fondation Ricard, Groupe SFR, Musée d’Art Moderne et Contemporain de Cordes sur Ciel.

Collections privées : France, Etats Unis

Peindre avant toute chose…

À peine sorti de l’adolescence, Alain Ballereau intègre l'École Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d'Art de Paris. Élève discret, il poursuit hors de sa formation ses recherches personnelles, comme une nécessité presque thérapeutique. Sélectionné pour exposer à l’International Festival of Youth Art and Craft de Glasgow etsoutenu par quelques enseignants qui lui achètent même des œuvres sur papier, comme Robert Wogensky, il commence à apprivoiser le statut d’artiste. Jamais il ne cesse de peindre et d’exposer par la suite. En 1991 il fait le choix exclusif de la peinture et quitte Paris pour s'installer son atelier dans le Sud-Ouest. Il est représenté en permanence par deux galeries, en France et aux États Unis.

« L’aventure de la peinture, c’est se surprendre à chaque instant dans l’acte de peindre. C’est jouer avec l’ombre et la lumière pour ouvrir des espaces, des voyages intérieurs. C’est précipiter le hasard en toute innocence et le contrôler.»

Face au travail d’Alain Ballereau, on se dit que le choix de l’option “surface et art mural” durant ses études n’était sans doute pas anodin, de même l’intérêt particulier qu’il porte déjà à certains artistes de Supports/Surfaces, comme Pincemin, ou encore au travail formel de Dubuffet, Aleschinsky et Rothko. Alain Ballereau aime peindre grand, au sol, à genoux ou plié en deux au milieu de l’atelier, tournant autour de son travail. À l’aide de raclettes, spatules ou brosses larges, il recouvre, étale, enlève, superpose sa matière picturale, une peinture acrylique mate qui répond à son geste, fluide et rapide. Délaissant la toile tendue sur châssis il adopte les tissus libres, lin, coton, draps de récupération… Il développe également une technique sur Kraft : assemblé en couches superposées, ce matériau modeste offre une surface robuste et maniable, une matière vivante, laissée visible par endroit, apte à faire vibrer les couches de peintures l’une sur l’autre… Ses grands papiers, jusqu’à 3 mètres parfois, peuvent ainsi voyager. Ils se roulent et se déroulent, s’accrochent sur d’ingénieux châssis démontables ou se suspendent pour s’offrir au regard du public.

Dès ses premières œuvres, Alain Ballereau se libère de la composition classique et explore un monde gestuel, lyrique et graphique, d’abord économe en couleur. Puis des amoncellements jubilatoires de signes-objets envahissent l’espace avant d’être domptés dans des cases. Il joue avec l’empreinte, plie et déplie le tissu poreux, case sur case imprégnée de jus coloré, comme des histoires inachevées. Se développe ainsi une longue série de damiers sur tissus puis sur papiers : couleurs franches, lumineuses ou grinçantes où des éléments plus ou moins allusifs résistent encore. Bientôt l’anecdotique s’estompe et disparaît. Il revient à la surface matière, au travail de la couleur pour elle-même. Abstraction paysagiste ou transpositions mentales de vibrations naturelles, ce sont des pays rêvés, souvenirs entre ciel et terre, strates géologiques, multicouches vibrantes, coulures et arrachements, rouges, jaunes, bleus, gris, blancs et noirs profonds… Pas d’autres titres que des numéros, c’est avant tout de la peinture.

Pénétrer dans l’atelier d’Alain Ballereau, perché à hauteur de ciel, permet de prendre la mesure de cette capacité d’exploration du peintre. La production est impressionnante ! Par strates se côtoient des recherches menées au fil du temps, avec la constante maîtrise du geste et de l’espace par la couleur. Cette accumulation de peintures en friche, cette « matière première » lui donne une grande liberté dans l’exploration de pistes nouvelles. Viallat plie ses toiles dans des cantines, Ballereau les garde à vue, empile ses papiers au sol ou les suspend sur les étendoirs de l’atelier. Choc du visiteur pour lequel il étend, déplace à bout de bras, extrait, déplie : un riche vocabulaire de signes, des damiers ou des bandes colorées, des troncs d’arbres comme des sentinelles balisant l’espace, des personnages égarés dans un no man’s land et en eux-mêmes, et depuis quelques années, de vastes étendues imaginaires dans lesquelles l’esprit du spectateur semble pourtant évoluer en paysages connus.

Caroline Lesage.

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