Goodÿ

À propos

Goodÿ, artiste plasticien Guadeloupéen, autodidacte, exerçant depuis novembre 2000, vit et travaille en Guadeloupe.

Après deux BAC, des études de biologie, il se dirige vers un BTS de Gestion PME-PMI. Au fil des emplois, il rencontre, au début de l'année 2000, Pierre CHADRU et travaille en tant qu’assistant de gestion et animateur en infographie à l’Espace CHADRU, Centre d’art contemporain en Guadeloupe. Pratiquant le dessin et la poésie depuis son enfance, et après avoir rencontré de nombreux artistes, il se décide en novembre 2000 à se mettre à son compte et à se consacrer aux arts plastiques.

Dans la même année, il participe à de nombreuses manifestations autour de l’art et réalise sa première exposition individuelle. Depuis, outre des expositions collectives, il réalise une exposition individuelle chaque année, dans le but de toujours échanger avec son public et de rester dans sa démarche globale qui est le « regard sur l’évolution du monde », d’où le « ¨ » sur le «y » de son nom, un double point qui symbolise son regard sur le monde, le fil conducteur de sa démarche artistique.

« Goodÿ », parce qu’il avait du mal à signer de son vrai nom Gilles EUGENE. « Good » parce qu’il trouvait bien ce qu’il faisait; « y » parce que ça fait sympathique, ce qu’il pense être, et le tréma sur le "y" représente le regard de l'artiste. Ainsi naît Goodÿ, l’artiste plasticien.

Après des expositions en Guadeloupe puis en Martinique, il se décide aujourd’hui à exporter son travail d’abord par l’intermédiaire d’internet et des réseaux sociaux, puis des expositions dans d’autres pays, Miami, Russie, Portugal...

Son travail se décline aussi depuis trois ans sur des produits dérivés commandés à l’occasion de certaines manifestations comme la route du rhum ou encore ses propres produits : set de tables, tee-shirts manufacturés et divers détournements d’objet. Créateur dans l’âme, décorateur, fresquiste, participant à des happenings, (peinture en live lors de concerts comme le concert hommage à Saint-Eloi, d' anniversaires ou de soirées privées), sa création n’a, selon lui, de limite que les moyens dont il dispose.

Sa démarche

Il n’y a d’autre message dans mon œuvre que celui du questionnement. J’essaie de donner au regardeur une opportunité de se questionner pour discuter avec lui-même autrement que dans une situation de doute et de malaise social ou personnel. Se questionner en s’évadant un instant, en discutant avec l’invisible, en regardant l’improbable, en écoutant le silence du bruit intérieur de l’œuvre, en ouvrant par son œil un chemin vers son essence, son âme ou sa condition, et ainsi trouver des réponses en lui-même dans ce dialogue ouvert.

Je recherche dans mes réalisations les moyens d’une expression simplifiée pour exprimer la complexité de notre existence, l’expression d’une société où le riche et le pauvre luttent finalement pour le même but : subsister. Subsister et se battre. L’un pour ne point perdre ce qu’il possède, l’autre espérant posséder, comme l’autre, les moyens de ne pas perdre ce qu’il n’a pas encore, et c’est bien là, à mon sens, le résumé caricatural de notre Histoire.